En milieu de nuit, je suis réveillé par de fortes pluies. Pas vraiment de bon augure pour demain matin mardi 6 mai. Effectivement, à 4 h 00, alors qu'il fait déjà jour, la pluie tombe en abondance sans discontinuer. Je rumine sous la couette : et si demain je restais me reposer et cocooner... Ce serait une première !Pendant le petit-déjeuner, les gens de passage sont plus bavards que la veille et, visiblement, le fait que je sois ici les intrigue. Apparemment, peu d'étrangers s'aventurent dans la région. Quel dommage, me dis-je... C'est drôle, mais on me prend pour un américain. Décidément, ce n'est pas la première fois. Quelques explications sur ma raison d'être ici et ils me souhaitent tous un bon voyage. Hum ! Pas si sûr...
La pluie est toujours là. J'ai carte blanche pour rester une nuit supplémentaire. Et miracle, vers 10 h 00, les nuages tombent un à un en morceaux, dévoilant un ciel bleu qui me donne des ailes. Alors plutôt que de profiter du onsen (je suis le seul hôte), j'enfourche mon vélo et prends le large en direction des lacs, l'attraction de la région que je ne veux louper sous aucun prétexte. Il fait 17°.
Mon inspiration est la bonne. Après une montée sèche pendant une bonne dizaine de kilomètres, je découvre Hokkaido jusqu'au Pacifique à 40 km de là, avec une vue sublime sur la chaîne de montagnes aux sommets volcaniques à couper le souffle. En arrivant au passage du col, sans que je m'y attende, surgit sur ma droite le lac Mashu cohabitant avec un volcan. C'est magique. Le bleu sombre de l'étendue d'eau s'étalant devant moi laisse deviner une grande profondeur. Au loin, un petit rocher semble bien isolé en son milieu. Au fond, couvert de neige, domine un mastodonte : le Mont Sharidake. Je m'extasie un long moment.
Mon inspiration est la bonne. Après une montée sèche pendant une bonne dizaine de kilomètres, je découvre Hokkaido jusqu'au Pacifique à 40 km de là, avec une vue sublime sur la chaîne de montagnes aux sommets volcaniques à couper le souffle. En arrivant au passage du col, sans que je m'y attende, surgit sur ma droite le lac Mashu cohabitant avec un volcan. C'est magique. Le bleu sombre de l'étendue d'eau s'étalant devant moi laisse deviner une grande profondeur. Au loin, un petit rocher semble bien isolé en son milieu. Au fond, couvert de neige, domine un mastodonte : le Mont Sharidake. Je m'extasie un long moment.
Le splendide lac Mashu et ses bouleaux
La descente est rapide et vertigineuse. Je suis dérangé par une odeur nauséabonde depuis quelques kilomètres, odeur que j'ai déjà rencontrée il y a un ou deux jours. Les Japonais sont-ils des pollueurs dans cet endroit aussi sauvage ? Oh que non ! C'est en arrivant à Kawayu que j'élucide le mystère. Des fumerolles, que je prends d'abord pour du brouillard, écharpent la montagne. Je suis au pied du Mont Atosanupuri (qui porte bien son nom tellement ça sent les sulfures et œufs pourris).
Le spectacle est édifiant lorsque l'on ne s'y attend pas ! Les émanations de sulfures et de soufre qui éructent des crevasses de la roche dans un bouillonnement bruyant est spectaculaire. L'eau qui suinte de la terre bout comme dans une marmite et je marche parmi des concrétions de soufre disséminées ici et là dans un grondement incessant. Le Japon encore une fois me délivre ses beautés naturelles grandioses. Il faut savoir que sur les plus de 250 volcans (ou kazan) que compte le Japon, surtout à Hokkaido, une cinquantaine sont toujours actifs (l'Archipel appartient à la Ceinture de feu du Pacifique).
Le spectacle est édifiant lorsque l'on ne s'y attend pas ! Les émanations de sulfures et de soufre qui éructent des crevasses de la roche dans un bouillonnement bruyant est spectaculaire. L'eau qui suinte de la terre bout comme dans une marmite et je marche parmi des concrétions de soufre disséminées ici et là dans un grondement incessant. Le Japon encore une fois me délivre ses beautés naturelles grandioses. Il faut savoir que sur les plus de 250 volcans (ou kazan) que compte le Japon, surtout à Hokkaido, une cinquantaine sont toujours actifs (l'Archipel appartient à la Ceinture de feu du Pacifique).
Je termine ma boucle en longeant le lac Kussharo, me ravitaille en nourriture dans un konbini, puis rentre enfin prendre un bon bain chaud dans le onsen où je suis seul ce soir. Détente absolue sous un ciel bleu ! Je suis également seul dans le ryokan. Après le dîner servi dès 18h15, je retourne à nouveau dans le onsen. C'est si bon...
Anecdote du jour : la semelle de ma chaussure gauche est franchement décollée sur les trois quarts de sa surface. L'explication est sans doute à chercher auprès de la chaleur de la terre des sources bouillonnantes.
Pendant ce temps, en secret...
Pendant ce temps, en secret...
dans le plus vieux temple zen de la ville, celui de Kenninji.
1 commentaire:
magnifique le logo, Bravo à tous les deux!
Ulysse étant de retour, et Pénélope étant allée le chercher, ce pseudo n'a plus lieu d'être...
pour l'instant!!!!
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