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dans sa traversée du Japon à vélo
de Nagasaki à Abashiri du 13 avril au 7 mai 2008.

lundi 21 avril 2008

Pèlerinage au Mont Koya

En ce matin du samedi 19 avril, ma belle-fille, ses parents, mon fils et moi-même quittons Kobe en voiture, direction le Mont Koya à trois heures de route de la ville, dans les montagnes du sud d'Osaka. Ce mont sacré, classé au Patrimoine Mondial, peut être comparé à la Mecque, au Vatican, à la Lhassa, à la Fatima ou encore à la Lourdes du Japon, c'est selon. C'est là que je vais passer mon week-end de repos en famille.

Le Konpon Daito, immense pagode
symbole du Mont Koya

Après une pause déjeuner faite d'okonomiyaki (sorte de pizza japonaise) et d'une surprenante crêpe aux yakisoba (nouilles nippones), délicieux mélange de la culture culinaire de nos deux pays, nous arrivons en début d'après-midi dans les brumes de la forêt aux pins géants de la ville de Koya.

Une statue des rues de la ville... et son modèle ?

Nous déposons d'abord nos bagages dans le magnifique temple qui va nous héberger le temps d'une nuit, et nous donner ainsi un aperçu de la vie de bonze. Celui qui nous accueille, jeune homme au visage serein et impassible, correspond d'ailleurs parfaitement à l'image que je m'en fais.

Vue du jardin de notre temple-hôtel, le Ichijoin

Puis nous passons l'après-midi à visiter les multiples temples bouddhistes de la cité sacrée, aux jardins zen qui me laissent bouche bée et à l'architecture à couper le souffle, le tout au sein d'une nature humide et mystérieuse. Je ne sais plus où donner du caméscope ! Les plafonds sont couverts de lanternes représentants chacune l'âme d'un pèlerin venu ici et une multitude de statues de Bouddha ou de démons ornent les lieux. Nombreux également sont les fidèles qui s'inclinent respectueusement en joignant les mains devant les autels et les lanternes en pierre recouvertes de mousse qui bordent les allées. Le beau-père de mon fils m'apprend quelques gestes bouddhiques propices à la prière, dans une atmosphère emplie d'encens et du son répété des gongs. L'exotisme est extrême.

Le plus grand jardin sec du Japon,
celui du temple Kongobuji

De retour à notre temple-hôtel, un surprenant mais néanmoins délicieux dîner végétarien, tel celui des bonzes, nous attend dans une pièce aux portes coulissantes décorées de superbes estampes. Ce temple a peut-être des siècles d'histoire derrière lui, cela ne l'empêche pas d'être équipé d'Internet et me permet ensuite de poursuivre, avec l'aide de mon fils, la mise à jour du blog.

Dîner de bonze, entièrement végétarien,
pris sur tatamis

Mon fils m'accompagne peu après au bain, dont il m'enseigne les usages (reconnaître le symbole qui signifie "homme" sur l'un des deux accès n'est par exemple pas du luxe !). Puis nous rejoignons en yukata (kimono léger) ma belle-fille et ses parents dans l'une de nos deux chambres, couvertes de tatamis, pour prendre le thé et jouer aux cartes. J'assiste et participe ainsi à l'amusante façon qu'ont les Japonais de désigner le joueur qui commence. Mais ceci est une autre histoire, à découvrir en vidéo (mon caméscope n'est jamais loin !), car il nous faut maintenant aller dormir : la prière a lieu tôt demain matin.

En yukata, après un bain à la japonaise

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut Vénérable Joseph , si tu ne reconnais pas le symbole Homme Femme sur les Wc : au moins tu auras une excuse valable : Petit Futé va !!
CIAO Emilio

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